domenica 23 novembre 2014

La veille qui graissa la patte au chevalier

I) Questions au texte:
1) Les temps du reçu sont:
-L'imparfait: (ex: vendait) 
-Le présent:( ex : souhaite)
-Le futur: (ex: rendrai)
-Le conditionnel: (ex: interviendrait)
-Le conditionnel : (ex: passant)
-Le plus que parfait: (ex: avait disparu)
-Le passé simple: (ex: fuirent)
-Le subjonctif imparfait: (ex: découvrît)
2) Le récit est raconté par un narrateur .
3) Le récit est divisé en : 
-introduction: ( la mésaventure de la veille qui perd ses vaches)
-affaire: ( le refus du prévôt )
-développement: ( le conseil de la voisine)
-conclusion: ( la mise à éxécution et réussite de la veille)
4) L'expression du titre au sens propre signifie " frotter la main avec du lard, mais au sens figuré " donner de l'argent pour obtenir une faveur".
5) Oui, le quiproquo se base sur la façon de dire " graisser la patte".
6) Le fabliau est morale.

II)Transposer le texte au présent.
«Une vieille paysanne possède pour toute richesse deux vaches. Ce n’est certes pas beaucoup, mais c’est là tout son bien. Elle vende leur lait pour trouver de quoi survivre.
Un matin, les deux bêtes, sans doute mal gardées, fuient leur enclos et se trouvent à vagabonder sur la route. Le prévôt, passant par là, les voit toutes deux et, les jugeant égarées, il les emmene avec lui.
La malhereuse femme découvre bientôt que ses deux bêtes ont disparu. Ses voisins la renseignent : le prevot les a recueillées mais il ne veut pas les rendre. La malhereuse s’en va trouver l’homme, elle le supplie de lui restituer son unique bien, elle accepte même de payer une amende pour prix de sa coupable négligence. Mais elle ne peut prouver que les vaches lui appartiennent, le prévôt fait la sourde oreille.
La paysanne s’en revient chez elle, désemparée. La voyant en grande peine, sa voisine lui dit :
« le prevot est un homme cupide. Si tu peux grasser la patte au chevalier, il interviendra surement auprès de ce coquin et le convaincra de te rendre tes deux vaches.

Voilà la vieille toute rassurée. Elle décroche un épais morceau de lard suspendu aux poutres de sa cuisine et s’en alla attendre le chevalier. Quand celui-ci parut au loin, elle courit à sa rencontre : elle s’empare de ses paumes et y applique plusieurs fois le morceau de gras. L’homme ne dissimule pas sa surprise :
« Que fais-tu donc là ?
La pauvre femme lui répondit:
- Beau sire, je graisse votre patte car je ne souhaite rien de plus au monde que de récupérer les deux vaches que vôtre prévôt m’a injustement prises.
Le noble personnage éclata de rire et prît les courtisans de sa suite à témoins.
- Tu n’as pas compris, brave femme. Mais cela est égal, je te rendre sur le champ tes bêtes !
Ainsi s’achève cette histoire. Mais ne l’avez-vous pas justement remarqué : le pauvre est celui qui paye, toujours, même quand il est dans son bon droit ! »

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